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Qu’est-ce que l’immobilisation et atrophie musculaire ?

Suite à une blessure, certains signes et symptômes apparaître comme l’inflammation, la rougeur, la douleur et une fonction réduite. Récupérer suite à la plupart des blessures nécessite du temps pour réduire les symptômes et obtenir à nouveau un fonctionnement normal et un niveau d’activités régulier grâce à la physiothérapie. Durant cette période de récupération, il se peut que, immédiatement après la blessure, la région doive être immobilisée pour la protéger de nouvelles blessures et pour réduire les signes et symptômes graves. Selon la gravité de la blessure, la période d’immobilisation pourra durer entre quelques jours et plusieurs semaines.

Immobiliser les muscles entraîne une perte significative de masse musculaire et de volume sous la forme d’atrophie musculaire, qui commence à se produire presque immédiatement. Le muscle entre dans un état catabolique perdant masse et volume, ce qui résulte en une diminution des forces et des fonctions. L’atrophie musculaire se produit beaucoup plus rapidement que la musculation; le taux est de presque 3:1.

Durant plusieurs années, ralentir le rythme de l’atrophie durant l’immobilisation a représenté un défi pour tous les thérapeutes. L’exercice est la clé, car il crée un scénario de croissance et de force musculaire. L’alimentation peut également jouer un rôle essentiel dans musculation et dans la récupération.

L’apport protéinique sous forme de créatine demeure un sujet controversé. Toutefois, « Il a été démontré que l’ingestion de créatine, sous forme de grandes quantités de viande et de poisson ou, plus communément et plus efficacement, sous forme de suppléments alimentaires, facilite la restauration de la masse musculaire et son fonctionnement durant la réhabilitation suite à l’atrophie musculaire causée par l’immobilisation.

Les recherches démontrent que, tel que mentionné ci-dessus, que le muscle commence à perdre de la masse presque immédiatement après la blessure ou durant une période d’immobilisation et ce, à un rythme très rapide. Dans le cas où le patient aurait effectué les exercices recommandés, le muscle présentait un revirement de la période d’atrophie musculaire à la période d’activation de croissance. On peut en conclure que, même un peu d’exercice peut diminuer la perte musculaire et changer l’un état catabolique du muscle à un état anabolique (ou de musculation), même si, à ce stade, le taux de reconstruction est beaucoup plus lent que le taux de perte musculaire. On espère que de plus amples recherches visant l’identification de propriétés de musculation de certaines protéines amèneront de nouvelles façons de diminuer le taux d’atrophie musculaire et de perte musculaire durant l’immobilisation.

Nous avons vu que même un petit nombre d’exercices prescrits suivant une période d’immobilisation peuvent changer les propriétés protéiniques musculaires. Dans un cadre de réhabilitation, réactiver le muscle a toujours été une préoccupation majeure. L’objectif est de recouvrer la fonction totale ainsi que la masse musculaire. Le thérapeute prescrira divers exercices pour aider à réactiver la contraction du muscle et aider à recouvrer la force et la masse musculaires. Une augmentation des éléments suivants : contrôle, force musculaire, fonction, mobilité, accélère le retour aux activités normales. À l’heure actuelle, grâce à la recherche continue, l’objectif est de trouver des moyens de diminuer le taux de perte musculaire durant l’immobilisation et suite à une blessure ainsi que d’accélérer le taux de récupération.

Références

Exerc Sport Sci Rev. 2006; 34(4):159-163. ©2006 American College of Sports Medicine

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